La phobie se caractérise par une peur panique face à un stimulus.
Aujourd’hui nous allons nous intéresser aux phobies des araignées, des insectes… des souris ou animaux du même genre
Il existe également des phobies liées à l’environnement telles que : agoraphobie et claustrophobie que j’aborderai un peu plus tard, car le modèle de remédiation n’est pas tout à fait pareil.
Première chose à bien prendre en compte , c’est de faire la différence entre un traumatisme et une phobie .
Le traumatisme est un phénomène psychologique qui s’est installé dans notre mémoire profonde suite à un événement marquant.
Alors que la phobie est un phénomène neurologique …il s’agit d’une connexion neurologique qui s’est probablement faite à l’insu de la personne …c’est une sorte d’ancrage puissant dont la personne ne connaît pas l’origine.
On peut définir aussi la phobie comme une sorte de Cause à Effet… si une araignée est présente dans mon champ de vision : la panique se déclenche aussitôt , sans que je ne puisse rien contrôler.
Pour mettre cette remédiation en œuvre, nous allons utiliser la triple dissociation.
Pour mémoire : au 11e article nous avons abordé l’association et la dissociation .
Quand nous sommes associés à nous même nous ressentons les choses…nous sommes le jouisseur de nos émotions ou la victime de nos émotions.
Quand nous sommes dissociés, notre cerveau prend le relais…nous pouvons alors commenter la situation et prendre du recul par rapport à cela.
Le principe de la phobie est d’être associé complètement à l’événement ou l’image phobique…et de rester bloqué là-dedans.
Le principe de la remédiation est de permettre au phobique de se dissocier à la troisième puissance…pour pouvoir reprendre le contrôle de son inconscient .
Pour ce faire nous allons utiliser une métaphore , parce que c’est beaucoup plus explicite qu’un long discours.